Leaders du projet

M. Pubellier

Manuel PUBELLIER

 CNRS-UMR8538, ENS, Laboratoire de Géologie,   24, rue Lhomond, 75231, Paris Cedex 05, France     https://www.researchgate.net/profile/Manuel_Pubellier3

Camille François

Camille FRANÇOIS

 Commission de la Carte Géologique du Monde 77 rue Claude Bernard, 75005 Paris, France https://www.researchgate.net/profile/Camille_Francois

Romain BOUSQUET

Institute of Geociences, Petrology & Geodynamics research group   Christian-Albrecht University of Kiel, Germany https://www.researchgate.net/profile/Romain-Bousquet

Siti Nur Fathiyah JAMALUDIN

Universiti Teknologi Petronas (UTP),   Department of Petroleum Geoscience   Block 16, 32610 Bandar Seri, Iskandar, Perak, Malaysia

 https://www.researchgate.net/profile/Sn_Fathiyah_Jamaludin

A.Garcia

Andreina GARCIA-REYES

 Institut de Physique du Globe de Paris – CNRS-UMR 7154,   Laboratoire de Géosciences Marines,    Universidad Central de Venezuela    4 place Jussieu, 75252 Paris Cedex 05, France  https://www.researchgate.net/profile/Andreina_Garcia

C. Robert

Christian ROBERT

Ecole Normale Supérieure,  Laboratoire de Géologie, 24, rue Lhomond, 75231, Paris Cedex 05
https://www.researchgate.net/profile/Christian-Robert

Participants

Plus de 64 scientifiques représentant plus de 48 institutions et 22 nations participent actuellement au projet PICG 667.

Réunions du PIGC 667

Réunion PIGC

2018 - PARIS (FRANCE) - du 3 au 5 Décembre 2018

Jour 1 – Lundi 3 décembre

9h00 – 9h15 café de bienvenue et ajustements du programme
9h15 – 9h45. Présentation, programme de la réunion ; historique du projet (MP)
9h45 – 10h00. Prospective du projet (MP)
10h15 – 10h30. Etat de l’art : projets antérieurs Académique/Industrie (F. Leparmentier / D.Frison),
Tentative de reconstitutions ; exemples (RC)
10h30 – 10h45 pause café
10h00 – 10h15 premières esquisses ; approche : (RB, CR & MP)
10h15 – 11h00. Philosophie de la légende; ce qu’il faut afficher sur la carte ; qu’est-ce qu’un orogène ?
11h00 – 11h15. Signification des ophiolites/sutures, mélanges. Déformation non ophiolitique : une
discussion
11h15 – 11h30. Différentes étapes / découpages horaires, diachronisme
11h45 – 12h00. Signification et représentation du métamorphisme (RoOB, RB)
12h15 – 13h30 Déjeuner (au CGMW)
Après midi
13h30 – 15h00 : Signification et représentation du magmatisme
15h00 – 15h30. Rifts/aulacogènes et anciennes marges passives (DFL ?)
15h30 – 16h00. Bassins successeurs
Pause café
16h00 – 16h30 : Discussion autour de la légende
16h30 – 17h00 SIG et base de données. Affichage Web moderne (SR)
Options pour une diffusion mondiale
19h00 – Dîner (pour tous les participants). Merci de confirmer votre présence.


Jour 2 – Mardi 4 décembre Aspects régionaux


9h45 – 10h00. Europe : un exemple de cas : collision continentale
10h15 – 10h30. Asie : accent sur la géodynamique récente et rapide : tectonique d’amarrage et terranes
10h30 – 10h45 Afrique – Comment représenter les orogènes anciens ?
10h00 – 10h15 Amérique ; le cas des cordillères
10h15 – 10h30. collision Inde-Eurasie ; le problème de la déformation distribuée généralisée
10h45 – 11h00. Tectonique active
11h00 – 12h00. Discussion
12h15 – 13h30 Déjeuner
Après-midi : Aspects régionaux (suite)
13h30 – 15h00. Exemples de réactivations, inversions tectoniques
15:00 – 15:30 Discussion sur la légende
Pause café
15h30 – 17h00. Définition de GT et tâches spécifiques, collaborations.
Mode opérationnel ; qui fait quoi?
Sortie terrain : lieu et date (thème : réactivation des orogènes, Maroc, Corse, autre….)
Divers : newsletter, association avec IGCP662,…..
Livrables ; Carte et publications, outils web

Jour 3 – Mercredi 5 décembre


9h45 – 12h Débat ouvert
12h15 – 13h30 Déjeuner
13h30 – 15h00 Discussions informelles ; emballer
Prochaines rencontres
EGU Wien (informel. Splinter meeting « Orogens »).
16h – Fin de la réunion

Le premier atelier annuel s’est tenu à Paris, France, du 3 au 5 décembre 2018, et a été organisé par le CCGM et l’Ecole Normale Supérieure. Un groupe de 25 représentants de la République populaire de Chine, de Malaisie, d’Iran, de Russie, du Venezuela, d’Allemagne, de Turquie, de France, ainsi que des scientifiques des universités de Taiwan et de Hong Kong. L’atelier s’est concentré sur la conception de la manière de travailler et de répartir les tâches, ainsi que sur la formation de la légende. Il y eut de vifs débats scientifiques. Les discussions ont également porté sur les possibilités de financement, les livrables et les prochaines réunions. Un créneau était dédié à la diffusion numérique du produit final et des ouvertures pour générer des coupes transversales à travers un modèle multicouche.

Un bref historique du projet a été présenté ainsi que plusieurs exemples des reconstructions mondiales disponibles réalisées dans le passé (qui ne sont pas si nombreuses).
Une tentative inachevée mais très utile d’une carte similaire a été réalisée par TOTAL il y a quelques années, qui soulignait les difficultés et proposait une légende. Certaines parties de cette carte peuvent être utiles pour le projet.
Ensuite, les discussions portaient principalement sur la définition d’un orogène ; précisément quelles sont les caractéristiques générales et les différences. Il s’agissait de présentations diverses mettant en évidence la durée des orogènes, la façon dont l’érosion est responsable du déboisement des parties supérieures et exhume les unités crustales profondes et souvent métamorphosées ; impliquant ainsi la nécessité de modifier la légende au fur et à mesure que l’on remonte dans le temps.
La manière dont les sutures doivent être représentées a été discutée ; ayant à l’esprit qu’ils sont exprimés par de petites zones du globe. Cependant, ils peuvent être plus importants si l’on inclut l’ensemble de l’assemblage océanique, y compris les séries sédimentaires mafiques/ultramafiques et océaniques. Des exemples ont été montrés en Turquie pour le système alpin et en Europe occidentale pour l’orogène varisque.
Le cadre temporel a été discuté en remarquant que certains cycles orogéniques peuvent être très courts (6 Ma en Papouasie occidentale), ou très longs comme au Paléozoïque inférieur, et que ceux-ci peuvent en fait inclure plusieurs événements de courte durée tels que ceux observés dans le Pacifique occidental. ou les Caraïbes. On observe un diachronisme dans la formation des massifs montagneux en fonction de la largeur du domaine océanique subducté et de la distance au pôle d’Euler. Cela reflète le diachronisme bien documenté dans l’ouverture récente des bassins marginaux en forme de V (Asie du Sud-Est) et dans une certaine mesure dans les grands bassins océaniques (océan Atlantique). Cette discussion nous a conduit vers 2 aspects importants pour la légende.
1 – Le diachronisme ; entraîne une variation de l’âge de la fermeture du bassin ; donc la suture, qui peut être si importante dans le cas de grands bassins (Téthys, Paléo-Téthys…) qu’ils peuvent se confondre comme l’orogène Indosinien/Cimmérien et le Varisque supérieur. Il a été proposé de ne pas utiliser ces noms et de suivre le code couleur de la Commission Internationale de Stratigraphie (ICS)
2 – Les bassins en « V » invoquent l’existence d’un propagateur qui marque la transition dans le temps et la structure du bassin d’un bassin qui a développé l’étalement des fonds océaniques et d’un graben avorté dépourvu de croûte océanique. Ceci illustre le fait que les orogènes « intra-continentaux » et les « orogènes de collision » peuvent provenir des mêmes bassins avec une variation crustale le long de la direction.

La discussion de la temporalité a conduit à l’importance dans le projet du changement de construction crustale ou « consolidation » avant et après la tectonique des plaques sensu stricto ; une frontière qui peut être placée autour de 2,5 milliards d’années. Cela pourrait être bien illustré dans la première partie cratonisée des continents. Nous avons convenu d’essayer de le représenter sur la partie cratonique de la carte avec un aspect différent et moins accrocheur. Dans les discussions actuelles, la légende impliquerait différents types d’orogènes : (i) l’orogène de subduction comprenant les ophiolites, le métamorphisme, le magmatisme et le coin d’accrétion, (ii) l’orogène collisionnel comprenant le métamorphisme, le magmatisme syn-collisionnel, le bassin molassique, les nappes et ( iii) la compression ou orogène intracontinental. Une réflexion sera également faite pour les orogènes anciens quand la tectonique des plaques n’a pas

exister. En remontant dans le temps, les principaux éléments ont pu être simplifiés par manque de données, d’incompréhension, ou d’une forte érosion, qui a découvert les couches supérieures de l’orogène.

De grandes parties de la carte telles que la région de l’Asie centrale sont déjà bien cartographiées et le type de données n’est pas trop difficile à adapter au projet de carte. Cette dernière région apparaît complexe sur une représentation cartographique, mais cela pourrait refléter le type de collision arc-continent de type “Asie du Sud-Est” et une légende intelligente pourrait prendre en compte un tel type d’orogène comme un “type de subduction” ou un “raccourcissement des bassins marginaux” type d’orogène.

On peut essayer d’inclure le cas des cordillères dans cet encadré.

La carte est en fait un très bon candidat comme carte de base pour une carte métamorphique du monde. Il pourrait s’agir d’une couche du projet cartographique et les faciès métamorphiques pourraient être représentés comme un cercle complet sur chaque orogène. Les corps magmatiques importants peuvent être représentés sur la carte. Il y a eu une discussion sur la pertinence de séparer syn-tectonique et post-tectonique, qui ont souvent le même sens ou ne peuvent pas être distingués.

Les bassins successeurs ont en fait une signification similaire à l’avant des chaînes de montagnes en développement et à l’arrière des orogènes sur la plaque supérieure.

 

 

La représentation par couches correspondant à chacun des orogènes présente de multiples avantages ;
1 – Il permet une lecture simple sans faire appel à des hachures croisées compliquées “comme un pyjama”
2 – Il permet de représenter et de mettre en évidence la réactivation des orogènes, qui sont une clé pour comprendre leur localisation
3 – Il permet de représenter de larges zones de déformation diffuse comme la zone englobée par la collision Inde-Eurasie
La tectonique active peut être une représentation séparée pour localiser les zones de déformation actuelles. Il n’a pas besoin d’être aussi détaillé que la prochaine carte sismotectonique du monde de CGMW.

Nous avons découvert qu’il y avait un potentiel de collaboration avec IGCP662. Nous avons contacté le Dr WangTao ; IP de l’IGCP662 ; d’explorer la possibilité d’un atelier conjoint à l’avenir. Certains membres du PICG667 participent déjà à ce projet.
Nous avons décidé d’organiser une réunion splinter et une réunion poster lors de l’EGU à Vienne en avril 2018
Nous avons discuté de la possibilité d’avoir une session au 35 CIG à New Delhi en 2020
Nous avons eu des discussions concernant la coopération avec l’UISG, GGN dans l’organisation de notre voyage de terrain 2012 considéré dans un GEOPARK de l’UNESCO

Un créneau horaire était dédié à la diffusion numérique du produit final et des ouvertures pour générer des coupes transversales à travers un modèle multicouche. Un ingénieur de l’équipe de développement de VisioTerra est venu répondre spécifiquement aux questions du groupe concernant la faisabilité d’une application mondiale rapide des résultats du projet (à savoir l’affichage des couches relatives à chaque orogène). Ceci est confirmé.
Nous avons également discuté de la possibilité d’afficher des enveloppes profondes sur VtWeb. Celui-ci est déjà opérationnel. On peut donc représenter le Moho comme une surface et on va envoyer les données (CRUST db) à VisioTerra. Nous devons également explorer si une grille de la croûte inférieure/supérieure est disponible. L’aspect critique du projet est d’essayer de représenter le fil de fer des sections transversales de base n’importe où sur le globe afin que les utilisateurs puissent construire leurs propres sections géologiques et enseigner les géosciences à l’aide de cet outil. Ceci est en cours de développement et fonctionne déjà sur des surfaces multicouches simples.
Il a été décidé de lancer un forum sur ResearchGate pour recueillir les différentes opinions sur la définition dans le monde.
Nous rédigerons ensuite l’esquisse d’un article en « Épisodes » concernant le résultat de la discussion concernant la définition et les caractéristiques majeures d’un orogène.

2019 - TERVUREN (BELGIQUE) - du 10 au 12 Décembre 2019

Cette rencontre a compris deux journées de rencontres/conférences axées sur l’Afrique et l’Europe
orogènes et cratons anciens en collaboration avec le Musée royal de l’Afrique centrale, qui est un acteur majeur des investigations géologiques en Afrique. Après une première version de la carte du monde déjà réalisée (dont les principaux orogènes des différents continents avec leurs âges respectifs et une légende détaillée), l’objectif principal de cette réunion a été de focaliser et de finaliser la conception de le continent africain et de présenter un croquis de la carte dans les autres régions du monde.
Cette réunion a compris également une excursion d’une journée dans la vallée de la Meuse, dans le Brabant belge Massif, qui présente une discordance majeure entre le Calédonien (Cambrien au Silurien) et les orogènes varisques (du Dévonien au Carbonifère).

devrait également inclure une excursion d’une journée dans la vallée de la Meuse, dans le Brabant belge

Massif, qui présente une discordance majeure entre le Calédonien (Cambrien au Silurien)

et les orogènes varisques (du Dévonien au Carbonifère).


Jour 1 – Mardi 10 décembre (Musée royal de l’Afrique centrale, Bâtiment ME, nouvelle entréebâtiment par la salle 3, au niveau -1, voir plan ci-dessous)


8h15 : Départ de la gare de Montgomery – (voir plan ci-dessous)

9h00-9h30 : Manuel PUBELLIER (CGMW, ENS, CNRS, Paris), Christian ROBERT (ENS, Paris), Nadine ELLOUZ (IFP, Paris), Romain BOUSQUET (Université de Kiel), Camille FRANCOIS (CCGM, Paris) : Introduction, programme des rencontres, Histoire et prospective de la projet, Présentation des débuts de l’art de la carte, Qu’est-ce qu’un orogène ? Quelques définitions et conventions adoptées lors de la dernière réunion…

9h30-10h00 : Pause café

10h00-12h30 : Présentations scientifiques (15min/participant)

Camille FRANÇOIS : Comment représenter la géodynamique ancienne sur la carte mondiale des orogènes ?

Joseph-Martial AKAME (Université Libre de Bruxelles) : Strain partitioning in a long-lasting Transpression archéenne dans la ceinture de roches vertes de Nyabizan, craton du NW Congo (sud Cameroun)

Jean-Paul LIEGEOIS (Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren) : Nature et signification de l’orogenèse panafricaine ; aboutissement de la cartographie de l’orogène touareg (Sahara central).

Damien DELVAUX (Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren) : Kibarian dans le Grand Lac Région 

Blaise KABAMBA BALUDIKAY (Université de Kinshasa) : L’influence du Kibarien orogenèse sur le gisement du Supergroupe Mésoprotérozoïque Mbuji-Mayi (RDCongo)

12h30-14h00 : Déjeuner (restaurant Tembo, même bâtiment, premier étage, gratuit pour tous les participants inscrits)

14h00-17h00 : Présentations scientifiques :

Igor POSPELOV (VSEGEI) : Tectonique de l’Asie Centrale et du Nord

Ender SARIFAKIOGLU (Cankiri Karatekin University) : Pontides du nord de la Turquie touchés par les orogenèses varisque et cimmérienne.

Jeroen SMITT (Université d’Utrecht) : La zone de suture de Thor : De la subduction du Paléozoïque ancien à la mise en place du bassin intraplaque mésozoïque

Jean-Paul LIEGEOIS (Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren) : Le Brabant et l’Ardenne massifs (Avalonie belge) : comportement de deux socles contrastés avec des sédiments similaires séquences lors du rifting cambrien, des orogenèses calédonienne et varisque ; relations avec Gondwana.

Matthieu GALVEZ (ETH, Zürich) : liens entre structures géodynamiques et climat/carbone cycle

Cédric BULOIS (Université Nice Sophia-Antipolis) :Faille normale active le long de la marge de compression de la région de la péninsule de Santa Elena (Equateur) : processus d’héritage de contextes extensionnels liés aux orogènes actifs

19h00 : Dîner au Centre de Bruxelles (lieu à confirmer)

 

Jour 2 – Mercredi 11 décembre (Musée royal de l’Afrique centrale, Bâtiment ME, nouvelle entrée bâtiment par la salle 3, au niveau -1, voir plan ci-dessous)

 

8h45 : Départ de la gare de Montgomery

9h30-10h00 : définir les groupes de travail régionaux/orogènes/âges géologiques pour la carte

10h00-10h30 : Pause café

10h30-10h45 : (à confirmer) DA SILVA Anne-Christine (Université de Liège) : Présentation des projets : IGCP-652 : Lecture du temps géologique dans les roches sédimentaires paléozoïques : le besoin d’une stratigraphie intégrée & IGCP-580 : Application de la susceptibilité magnétique au sédiments du Paléozoïque.

10h45-12h30 : travail sur la Map

12h30-14h00 : Déjeuner (restaurant Tembo, même bâtiment, premier étage, gratuit pour tous les participants inscrits)

14:00-15:30 : travail sur la Map

15h30-17h00 : Visite du Musée de Minéralogie (Florias MEES)

 

19h00 : Dîner au Centre de Bruxelles (lieu à confirmer)


Jour 3 – Jeudi 12 décembre : la Vallée de la Meuse Field trip (par Damien DELVAUX & Daniel BAUDET)


8h00 : Départ de la gare de Bruxelles-Montgomery

17 participants inscrits (Manu, Bruno, Christian, Philippe, Nadine, Camille, Romain, Daniel, Igor, Roli, Damien, Thierry, Ender, Blaise, Cédric, Vinciane, Joseph-Martial)

ARRÊTS (à confirmer):

Arrêt 1 : Discordance à Tournavaux (Roche à Corpias)

Arrêt 2 : Bogny-sur-Meuse, rocher des 4 Fils Aymond : boudinage asymétrique à Devillian quartzites, clivage ardoisier dans les ardoises du Revinan (Cambrien)

Arrêt 3 : Revin : foliation boudinage en ardoises noires du Revinien

Arrêt 4 : Discordance Fepin

Arrêt 5 : Récifs waulsortiens à Freyr

Arrêt 6 : Anseremme / rocher Bayard

Arrêt 7 : Synclinal de Profondeville

Arrêt 8 : Citadelle de Namur (D. Baudet)

Arrêt 9 : Maredsous

Retour à Bruxelles

Le premier atelier annuel s’est tenu à Paris, France, du 3 au 5 décembre 2018, et a été organisé par le CCGM et l’Ecole Normale Supérieure. Un groupe de 25 représentants de la République populaire de Chine, de Malaisie, d’Iran, de Russie, du Venezuela, d’Allemagne, de Turquie, de France, ainsi que des scientifiques des universités de Taiwan et de Hong Kong. L’atelier s’est concentré sur la conception de la manière de travailler et de répartir les tâches, ainsi que sur la formation de la légende. Il y eut de vifs débats scientifiques. Les discussions ont également porté sur les possibilités de financement, les livrables et les prochaines réunions. Un créneau était dédié à la diffusion numérique du produit final et des ouvertures pour générer des coupes transversales à travers un modèle multicouche.

Un bref historique du projet a été présenté ainsi que plusieurs exemples des reconstructions mondiales disponibles réalisées dans le passé (qui ne sont pas si nombreuses).
Une tentative inachevée mais très utile d’une carte similaire a été réalisée par TOTAL il y a quelques années, qui soulignait les difficultés et proposait une légende. Certaines parties de cette carte peuvent être utiles pour le projet.
Ensuite, les discussions portaient principalement sur la définition d’un orogène ; précisément quelles sont les caractéristiques générales et les différences. Il s’agissait de présentations diverses mettant en évidence la durée des orogènes, la façon dont l’érosion est responsable du déboisement des parties supérieures et exhume les unités crustales profondes et souvent métamorphosées ; impliquant ainsi la nécessité de modifier la légende au fur et à mesure que l’on remonte dans le temps.
La manière dont les sutures doivent être représentées a été discutée ; ayant à l’esprit qu’ils sont exprimés par de petites zones du globe. Cependant, ils peuvent être plus importants si l’on inclut l’ensemble de l’assemblage océanique, y compris les séries sédimentaires mafiques/ultramafiques et océaniques. Des exemples ont été montrés en Turquie pour le système alpin et en Europe occidentale pour l’orogène varisque.
Le cadre temporel a été discuté en remarquant que certains cycles orogéniques peuvent être très courts (6 Ma en Papouasie occidentale), ou très longs comme au Paléozoïque inférieur, et que ceux-ci peuvent en fait inclure plusieurs événements de courte durée tels que ceux observés dans le Pacifique occidental. ou les Caraïbes. On observe un diachronisme dans la formation des massifs montagneux en fonction de la largeur du domaine océanique subducté et de la distance au pôle d’Euler. Cela reflète le diachronisme bien documenté dans l’ouverture récente des bassins marginaux en forme de V (Asie du Sud-Est) et dans une certaine mesure dans les grands bassins océaniques (océan Atlantique). Cette discussion nous a conduit vers 2 aspects importants pour la légende.
1 – Le diachronisme ; entraîne une variation de l’âge de la fermeture du bassin ; donc la suture, qui peut être si importante dans le cas de grands bassins (Téthys, Paléo-Téthys…) qu’ils peuvent se confondre comme l’orogène Indosinien/Cimmérien et le Varisque supérieur. Il a été proposé de ne pas utiliser ces noms et de suivre le code couleur de la Commission Internationale de Stratigraphie (ICS)
2 – Les bassins en « V » invoquent l’existence d’un propagateur qui marque la transition dans le temps et la structure du bassin d’un bassin qui a développé l’étalement des fonds océaniques et d’un graben avorté dépourvu de croûte océanique. Ceci illustre le fait que les orogènes « intra-continentaux » et les « orogènes de collision » peuvent provenir des mêmes bassins avec une variation crustale le long de la direction.

La discussion de la temporalité a conduit à l’importance dans le projet du changement de construction crustale ou « consolidation » avant et après la tectonique des plaques sensu stricto ; une frontière qui peut être placée autour de 2,5 milliards d’années. Cela pourrait être bien illustré dans la première partie cratonisée des continents. Nous avons convenu d’essayer de le représenter sur la partie cratonique de la carte avec un aspect différent et moins accrocheur. Dans les discussions actuelles, la légende impliquerait différents types d’orogènes : (i) l’orogène de subduction comprenant les ophiolites, le métamorphisme, le magmatisme et le coin d’accrétion, (ii) l’orogène collisionnel comprenant le métamorphisme, le magmatisme syn-collisionnel, le bassin molassique, les nappes et ( iii) la compression ou orogène intracontinental. Une réflexion sera également faite pour les orogènes anciens quand la tectonique des plaques n’a pas

exister. En remontant dans le temps, les principaux éléments ont pu être simplifiés par manque de données, d’incompréhension, ou d’une forte érosion, qui a découvert les couches supérieures de l’orogène.

De grandes parties de la carte telles que la région de l’Asie centrale sont déjà bien cartographiées et le type de données n’est pas trop difficile à adapter au projet de carte. Cette dernière région apparaît complexe sur une représentation cartographique, mais cela pourrait refléter le type de collision arc-continent de type “Asie du Sud-Est” et une légende intelligente pourrait prendre en compte un tel type d’orogène comme un “type de subduction” ou un “raccourcissement des bassins marginaux” type d’orogène.

On peut essayer d’inclure le cas des cordillères dans cet encadré.

La carte est en fait un très bon candidat comme carte de base pour une carte métamorphique du monde. Il pourrait s’agir d’une couche du projet cartographique et les faciès métamorphiques pourraient être représentés comme un cercle complet sur chaque orogène. Les corps magmatiques importants peuvent être représentés sur la carte. Il y a eu une discussion sur la pertinence de séparer syn-tectonique et post-tectonique, qui ont souvent le même sens ou ne peuvent pas être distingués.

Les bassins successeurs ont en fait une signification similaire à l’avant des chaînes de montagnes en développement et à l’arrière des orogènes sur la plaque supérieure.

 

 

La représentation par couches correspondant à chacun des orogènes présente de multiples avantages ;
1 – Il permet une lecture simple sans faire appel à des hachures croisées compliquées “comme un pyjama”
2 – Il permet de représenter et de mettre en évidence la réactivation des orogènes, qui sont une clé pour comprendre leur localisation
3 – Il permet de représenter de larges zones de déformation diffuse comme la zone englobée par la collision Inde-Eurasie
La tectonique active peut être une représentation séparée pour localiser les zones de déformation actuelles. Il n’a pas besoin d’être aussi détaillé que la prochaine carte sismotectonique du monde de CGMW.

Nous avons découvert qu’il y avait un potentiel de collaboration avec IGCP662. Nous avons contacté le Dr WangTao ; IP de l’IGCP662 ; d’explorer la possibilité d’un atelier conjoint à l’avenir. Certains membres du PICG667 participent déjà à ce projet.
Nous avons décidé d’organiser une réunion splinter et une réunion poster lors de l’EGU à Vienne en avril 2018
Nous avons discuté de la possibilité d’avoir une session au 35 CIG à New Delhi en 2020
Nous avons eu des discussions concernant la coopération avec l’UISG, GGN dans l’organisation de notre voyage de terrain 2012 considéré dans un GEOPARK de l’UNESCO

Un créneau horaire était dédié à la diffusion numérique du produit final et des ouvertures pour générer des coupes transversales à travers un modèle multicouche. Un ingénieur de l’équipe de développement de VisioTerra est venu répondre spécifiquement aux questions du groupe concernant la faisabilité d’une application mondiale rapide des résultats du projet (à savoir l’affichage des couches relatives à chaque orogène). Ceci est confirmé.
Nous avons également discuté de la possibilité d’afficher des enveloppes profondes sur VtWeb. Celui-ci est déjà opérationnel. On peut donc représenter le Moho comme une surface et on va envoyer les données (CRUST db) à VisioTerra. Nous devons également explorer si une grille de la croûte inférieure/supérieure est disponible. L’aspect critique du projet est d’essayer de représenter le fil de fer des sections transversales de base n’importe où sur le globe afin que les utilisateurs puissent construire leurs propres sections géologiques et enseigner les géosciences à l’aide de cet outil. Ceci est en cours de développement et fonctionne déjà sur des surfaces multicouches simples.
Il a été décidé de lancer un forum sur ResearchGate pour recueillir les différentes opinions sur la définition dans le monde.
Nous rédigerons ensuite l’esquisse d’un article en « Épisodes » concernant le résultat de la discussion concernant la définition et les caractéristiques majeures d’un orogène.

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